Teen Titans: Trouble in Tokyo

Tel est le titre du long-métrage de la série mettant en scène Robin, Starfire, Raven, Cyborg et Changelin.

D'une durée de 1h15, il est sorti en DVD il y a un mois aux États-Unis (il était pourtant annoncé pour octobre dernier) et, si aucune sortie n'est encore annoncée sur nos contrées, il a été doublé en français avec les voix auxquelles nous sommes habitués dans F3-X.

Les plus impatients peuvent se satisfaire d'un très complet résumé en images sur ToonZone, quant à l'histoire je vais tâcher de vous en raconter le principal. Si vous ne voulez pas vous gâcher la surprise, passez votre chemin car je vais spoiler.
Les Jeunes Titans sont confrontés à un mystérieux nouvel ennemi, Cyco-tech, qui sème la pagaille en ville avant de saccager leur Tour. Une fois qu'ils l'ont vaincu, ils apprennent qu'il a été envoyé par un certain Brushogun situé à Tokyo, où ils partent donc. Là-bas, ils combattent le cliché local, un pseudo-Godzilla qui leur rappelle néanmoins quelque chose de Cyco-Tech. Les forces spéciales interviennent et révèlent que Brushogun n'est qu'une légende urbaine. Les Jeunes Titans profitent alors de leur séjour pour s'amuser, jusqu'à ce que Robin soit attaqué par Cyco-Tech. Il le bat, au point même qu'il semble le tuer; il est alors arrêté et ses équipiers recherchés par les forces spéciales.
Lors de son transfert, le fourgon subit une explosion signée Brushogun, et Robin s'échappe avec un nouveau déguisement moins voyant, tandis que ses équipiers sont attaqués par d'étranges créatures. Ils finissent par se regrouper et découvrent les origines de Brushogun, qui existe réellement et a le pouvoir de donner forme à des créatures faites d'encre. Le commandant des forces spéciales s'avère être derrière l'affaire, et ses hommes n'en étant pas de vrais, les Jeunes Titans les battent sans retenue. L'ennemi est finalement vaincu, la ville félicite les jeunes héros, et Robin embrasse Starfire et accepte l'idée de prendre des vacances.

Dans ce long-métrage, Starfire révèle, après l'avoir fait avec un bienheureux japonais sous les yeux médusés de ses camarades et de Robin en particulier, avoir le pouvoir d'apprendre une langue en apposant ses lèvres sur celles d'une personne parlant cette langue, et que c'est pour ça que lors de leur première rencontre, elle avait embrassé Robin - pour apprendre le Terrien, enfin l'Anglais.
Robin, en tant que fugitif et son costume en piteux état, décide de ne plus être Robin et pour cela, il prend l'apparence d'un voyou qui a eu le malheur de voulir le braquer. Cela fait référence au Batman du DCAU qui adopta l'identité de Matches Malone dans des circonstances un peu similaires (lire ou relire les deux volumes Batman de Panini dans la collection DC Junior).
Le générique a lieu au bout de 8 minutes et quelques, et montre nos cinq héros faire successivement leurs bagages puis se rendre au Japon avec leur vaisseau. On voit ainsi Changelin prendre un maximum d'affaires, Cyborg des pièces (ou plutôt des membres) de rechange, ou encore Starfire mettre plusieurs exemplaires de sa tenue dans un sac vivant résidant dans une cage située dans son placard, sans doute une créature de sa planète, tandis que Raven, peu matérialiste, se contente de sa brosse à dents.
On a également l'occasion de comparer nos héros lorsqu'ils vont prendre du bon temps chacun de leur côté: Cyborg va manger et s'attire d'ailleurs les foudres des cuisiniers en profitant infiniment d'un menu à volonté, Changelin suit une jeune fille et séduit une horde de minettes en faisant un karaoké (sur le générique de la série, bien sûr), Raven cherche désespérement quelque chose à lire dans une langue qu'elle comprenne, et Robin regarde Starfire battre le record d'un jeu video à la Guitar Hero, avant d'avoir une discussion sentimentale avec elle mais qui se solde par un échec pour la jeune fille puisqu'il ne pense qu'à sa vie de héros.

Plus sombre que la plupart des épisodes (mais moins que certains autres), ce long-métrage est à voir pour tous les fans de la série.
Le design est très légèrement différent, sans doute grâce à un budget supérieur qui a permis aux artistes de mieux s'appliquer, et on retrouve, même si c'est en faible quantité, quelques écarts caricaturaux quand quelque chose le justifie. On note aussi un cameo d'Aqualad quand le T-bird survole l'océan.